Le jour ouvre timidement les yeux,
La douce rosée du matin, claire et brillante,
S'incline face aux pâquerettes qui s'épanouissent dans le jardin,
Je reste assis, au milieu de la cour,
Et j'écris.
J'écris des mots, des pensées...
J'écris comme je respire,
Le sommeil avance vers moi et j'écris...
J'écris des millions d'idées, des millions de m��lodies.
Je vois les étoiles percer dans un ciel,
Un ciel noir où la lune flirte avec l'eau de la fontaine,
Cette fontaine qui coule où les reflets dansent,
Et mon cœur qui pleure et mon âme qui souffre,
Dans un infini silence, pourquoi ?
Lorsque je t’appelle, tu n'es pas là,
Ce que je souhaite, tu ne me l'octroies pas ;
Lorsque je pleure, tu n’es pas là,
Tu me jettes parce que tu ne m'aimes pas
Je suis tombée,
Tu ne m'as pas rattrapé ;
J'ai essayé de m'en sortir, mais à quoi bon,
Puisque j'ai touché le fond
Contrainte à voler à travers mes rêves pour tenir,
Je voudrais mourir ;
Je n'ai même pas pu te dire au revoir à temps,
Alors que vous êtes ceux dont ma vie dépend
J'aimerais brûler mes tourments à coups de flamme,
Celles dont la douleur torture mon âme ;
Ne voulant pas me sauver,
tu ne cesses de me blesser
Pour tromper ton absence, en l'attente éphémère
Face à l'éternité, je scrute dans l'Histoire,
Dans les plus lointaines contrées de ma mémoire,
La moindre trace de nos souvenirs d'hier.
Cette envie de t'aimer, ce manque où je me meurs,
Auront fait de mon songe une réalité,
Et mon âme se pâme ainsi à méditer
Au ton du renouveau d'un virtuel bonheur.
Je t'écris sans arrêt pour combler ton silence.
Un jour, peut-être, mes dédicaces en vers,
Parfois jetées comme une bouteille à la mer,
S'accrocheront aux rochers de tes espérances.
Viens savourer, à l'horizon bleu de mes rêves
Où tu réapparais, invariablement,
Les cheveux libérés, comme nous, dans le vent,
La vie, haute en couleurs, où les nues nous élèvent.